Coup de ♥ musical aujourd’hui avec GLASS ANIMALS ! Un groupe anglais dont je ne me lasse pas malgré l’écoute incessante. Bien qu’étiquetés pop-rock anglais, je trouve difficile de les ranger dans une case aussi simplement.
Boucles rythmiques, clavier plus electro parfois, proche du down-tempo ou du trip hop, pas simple de résumer leurs influences. Pas simple de parler de musique tout court d’ailleurs, alors j’implore votre clémence tandis que je me livre pour la première fois à cet exercice.
Je suis tombée sur Glass Animals par hasard, lors de mes errances avec youtube en fond sonore. On aura sans doute l’occasion d’en reparler, mais j’adore le système de suggestions de youtube, je tombe toujours sur de sacrées pépites comme ça. De proche en proche, je découvre de nouveaux artistes.
Dans la jungle tropicale habite un étrange Glass Animals.
Glass Animals à mes yeux (enfin à mes oreilles devrais-je dire) c’est une drôle d’ambiance. Une musique par moments quasi minimaliste, à d’autres luxuriante. Elle distille ses éléments comme autant de bruissements, quasi organique. Une voix chaude et sinueuse. Serpentine au milieu de cette jungle instrumentale, elle mue sans cesse.
Je suis sans doute influencée par l’esthétique qui accompagnait ‘ZABA’, le premier album des anglais sorti en 2014. Mais leurs chansons m’évoquent vraiment cette végétation abondante, mystérieuse, étouffante et moite. Un appel à la langueur, à des instincts fauves, quasi mystiques parfois. Tantôt menace lourde, comme un orage qui gronde sans éclater, tantôt caresse et cajolerie. Ça grouille de vie, ça rassure puis ça inquiète. On est entouré. On est cernés. Les percussions ressemblent à des rites chamaniques, on entend presque les insectes crisser, palpables, tandis qu’un prédateur rôde.
How to be a human being.
Leur second album ‘How to be a human being’ est sorti en 2016. Une épopée plus joyeuse, qui s’éloigne de l’ambiance poisseuse de la jungle, pour rejoindre celle d’un diner paumé des années 90, sur fond de pub rétro et de pixels. Vision déformée et ironique de l’american dream que l’on retrouve sur leur site web, un bizarre bazar dans lequel on clique sans trop comprendre, jusqu’à découvrir tantôt un jeu en pixel art, tantôt une télé old school aux programmes bien spécifiques.
Pour avoir vu la joyeuse bande en live, je ne peux que vous conseiller d’aller les découvrir en concert si vous avez l’occasion. L’ambiance planante des morceaux studio se métamorphose complètement sous les projecteurs, animée par Dave Bayley, le chanteur-gourou. Même un pied dans le plâtre, ce dernier ne pouvait pas s’empêcher de monter sur sa chaise et de sauter sur scène à longueur de couplet. La langueur de l’album devient ode à la joie et danse de célébration. Irrésistible et communicatif, impossible de rester immobile.
Vous avez aimé cette découverte ? À bientôt pour parler musique !
Je suis obligée de laisser un autre commentaire ici, car je ne connaissais absolument pas ce groupe, j’ai cliqué sur “Lecture” vite fait en parcourant ton blog et honnêtement j’adore ! (là c’est “Season 2 Episode 3”, entre nous tout est cool, entre le titre et la musique!)
C’est vrai que sur certaines chansons on ressent une atmosphère particulière, oui la jungle en fait (“Gooey”).
Bref, merci ! 🙂
Jen
Oh, je suis vraiment ravie si j’ai pu faire découvrir ce fantastique groupe à au moins une personne ♥ Bonne découverte alors !